La Chronique 237 vous offre le chapitre 1 de votre histoire d’amour “Du sang Innocent” Prenez plaisir de le lire et de le partager dans vos groupes sociaux.
Du sang Innocent : Chapitre 1
Tout a commencé quand j’avais 10 ans , je n’étais qu’un petit garçon mais bien capable d’analyser et enregistrer tout ce qui se passait autour de moi. Mon père, jeune homme à l’époque avait prit ma mère comme concubine et ils eu deux enfants dont moi (Freddy) et ma sœur ( angel).
À la maison ce n’était pas toujours le paradis sur terre bien que nous étions assez aisés. Ma mère se plaignait tout le temps du comportement de mon père mais ce dernier n’en avait rien à foutre de ça.
Mama: tu vas me dire où tu passes tes nuits Paul trop c’est trop
Papa: regarde hein je suis très fatigué et épuisé donc pardon excuse moi
Mama: je n’excuse rien c’est quoi? Je vis avec un homme comme une étrangère ??
Papa: au lieu de m’encourager tu es là tu te comportes comme une villageoise
Mama: encourager quoi? Tu passes tes nuits et tes journées dehors, je ne sais même pas ce que tu fais dans la vie
Papa: je suis fonctionnaire je t’ai déjà dit
Mama; demain ont
va aller je vais voir ton bureau
Papa : comme tu veux
Ma mère n’avait pas tort car nous ignorions tous le lieu de travail de papa mais avec beaucoup d’insistance, il avait fini par nous présenter à son patron. Il travaillait pour un structure d’ingénieur en gros , mon père était un ingénieur chevronné.
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À l’époque j’étais couvert d’or et d’argent mais très vite les choses avaient changé. Un matin mon père était allé en mission mais malheureusement n’était plus jamais revenu. Nous l’avions attendu pendant des mois dans l’inquiétude sans aucun résultat jusqu’à ce jour.
Mama était à la cuisine quand un homme est arrivé en criant.le Virgile, prit de peur l’avait interdit l’accès à la maison mais avec beaucoup d’efforts et de bruits qui émanait de l’extérieur, Mama avait fini par sortir.
Inconnu : bonjour madame (essoufflé)
Mama: oui il y’a quoi ? Qu’est-ce que tu veux ??
Inconnu : madame votre mari
Mama: oui mon mari a fait quoi??
Inconnu : il est mort madame
Mama: ehh ferme ta bouche là-bas le mari de qui?? Tu es fou??
Inconnu : voilà son corps découpé au stade là-bas
Mama: sort d’ici très vite
Inconnu : je suis sérieux madame venez nous allons aller voir ensemble
Mama; bon okay avance
Ma mère s’était rendu au stade avec le jeune homme nous recommandant fermement de rester à la maison. Nous n’étions que des enfants alors la desobéissance n’était pas une option de plus elle nous avait toujours appris à être des enfants différents et polis.
Contre toute attente les propos de ce jeune homme étaient vrais, il n’avait pas menti. Le corps de mon père était bel et bien éparpillé au stade du quartier. Je ne savais pas vraiment de quoi il s’agissait mais je peux parler d’un règlement de compte . La question était, règlement de compte de qui ?? Ou de quoi??
Papa n’avait jamais pris la peine de signer un acte de mariage avec ma mère encore moins une dot, tout ce qu’il avait fait c’est une présentation, ce que nous appelons communément <<toqué porte>>.
Vous comprenez donc qu’elle n’était pas donc dans un mariage sécurisé ou même la preuve qu’elle était la femme de mon père. Très vite après les obsèques de mon père, ma grand-mère était venu chez nous . D’habitude elle n’était pas méchante avec nous mais plutôt très gentille surtout en présence de mon père. Nous pensions tous que c’était une visite de consolation mais non c’était tout autre chose.
Elle: bonsoir
angel et Moi: bonsoir grand-mère
Mama: bonsoir Ma’a
Elle : bonsoir de quoi?? Hein tu as envoyé tes gens tuer mon fils nor maintenant tu dis bonsoir
Mama: comment ça? Je ne peux pas tuer mon mari
Elle : ton mari?? Ou est l’acte de mariage ??
Mama: mais nous avons déjà deux enfants
Elle: et les deux enfants c’est l’acte de mariage ??:
Mama; qu’est-ce que tu veux par là dire??
Elle: je ne suis même pas venu ici discuter avec toi
Mama: est-ce qu’on discute d’abord
Grand-mère c’était installé dans la chambre à coucher de mes parents prenant pour prétexte vouloir dormir sur le lit de son fils. Ma mère quant à elle n’avait pas bronché de peur d’attiser les flammes qui sur volaient déjà l’ambiance de la maison.
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Grand-mère avait vécu avec nous pendant au moins deux mois et je peux vous assurer que c’était les deux mois les plus difficiles de mon existence sur terre. De la torture physique à la torture morale en passant par la torture verbale, nous étions à bout de souffle et mal à l’aise dans la maison de mon père. Mama nous demandait toujours d’avoir la tête froide et l’esprit posé pour pouvoir surpasser le comportement de grand-mère et c’est ce que l’on faisait.
Alors qu’on essayait encore de digérer la mort de papa et les humeurs de grand-mère, une autre nouvelle vint bouleverser le cours de notre vie. C’était les policiers et des gendarmes, ils étaient arrivés chez nous comme s’ils traquaient un repris de justice ou un évadé de prison bref la maison étouffait de policiers. Il était entrée et avait demandé à voir mon père.
Chef: nous sommes là pour le propriétaire de cette maison
Mama: mon mari??
Chef : oui madame nous sommes à sa recherche depuis des mois maintenant
Mama: et pourquoi ???
Chef: c’est un problème de justice et il doit répondre de ses actes
Mama: mon mari est décédé il y’a trois mois aujourd’hui
Chef: c’est vrai ça??
Mama: oui monsieur
Chef: pouvons-nous avoir l’acte de décès ??
Mama: bien sûr sans problème
Ma mère était rapidement allé chercher l’acte de décès et était revenu aussi.
Mama: c’est ça monsieur
Chef: c’est votre mari vous dites ??
Mama: oui oui
Chef: humm madame nous sommes vraiment désolé mais nous devons saisir cette maison pour besoin d’enquête
Mama: quoi?? Enquête de quoi??
Chef: votre mari était impliqué dans des affaires de trafic
Mama: trafic de quoi? Je ne comprends pas
Chef: et vous allez devoir me suivre au poste
Mama: mais pourquoi ??
Chef : vous allez comprendre au poste allons y
C’était là toute dernière fois que je posais les yeux sur ma mère. Elle avait été conduite au poste et nous avions été expulsés de là maison. Il y’avait des policiers partout, ils fouillaient la maison de fond en comble sans relâche. Grand-mère fut vraiment désolé pour ça mais la colère de cette femme envers ma mère était telle qu’elle nous détestait aussi nous.
Grand-mère : euh Freddy moi je vais rentrer au village hein parce que votre mère a été arrêtée et vous n’avez plus de maison
Moi: et nous on va rester où??
Grand-mère : moi je ne sais pas hein
Moi: on ne va pas partir avec toi??
Angel: oui grand-mère en attendant que maman rentre
Grand-mère : vous êtes malade ?? Je marche avec les enfants des criminels ??
Angel : qui est criminel ? Nous??
Moi: grand-mère nous ne sont pas criminels
Grand-mère : mais vos parents le sont . De toute les façons je vais vous laisser chez votre tante à « Ekite » avant de continuer mon chemin
Moi: chez qui??
Grand-mère : la sœur de votre mère
Angel : tata Annie??
Grand-mère : oui
Nous avions tant bien que mal voulu aller rejoindre notre mère mais il se faisait déjà trop tard grand-mère avait déjà décidé de notre destin. Tout le long du trajet, je ne voyais que le visage de mon chèr et tendre père sans oublier les sacrifices de ma mère. Il y’a pas longtemps Je vivais le rêve Américain en Afrique mais en moins de quelques jours tout était finit et l’histoire de ma famille n’était qu’un mauvais souvenir aux yeux des autres.
Arrivé à Ekite , grand-mère nous avez laissé en bordure de route sur le chemin du lycée et avait continué son chemin pour Yaoundé, nous laissant avec une petite lettre en main. Avant de s’en aller , elle avait quand même appelé tantine Annie l’informant de notre arrivée. Elle s’en était allée et nous étions stationnés en route comme des enfants abandonnés sans abris et sans avenir.
Tata: Freddy ohh angel wouah c’est vous mince vous avez grandi
Moi: bonsoir tata ( l’embrassant)
Angel : tata Annie bonsoir
Tata; mais où est votre grand-mère ??
Angel : elle est parti
Tata: ou??
Moi: à Yaoundé et après elle ira au village
Tata: en vous laissant là ??
Moi: elle nous a laissé un mot à te remettre
Tata: donne moi je vois
Tantine Annie avait commencé à lire la lettre et je pouvais voir des larmes couler de ses yeux sans arrêt, elle était pratiquement en sanglots. Nous étions entrain d’essayer de demander ce qu’il n’allait pas mais elle n’avait vraisemblablement pas l’intention de nous parler du contenu de la lettre. Elle nous avait conduit chez elle. Tata Annie était une mère célibataire de trois enfants vivant dans une petite cabane à Ekite. Une petite maison en deux pièce fait de terre battue. Elle nous avait donné à manger avant de retourner au champs nous demandant d’attendre patiemment son retour.
Je n’étais qu’un enfant mais je voyais tout venir, j’avais presque tout compris mais le destin et l’avenir que je n’avais pas choisi pour nous(angel et moi) avaient fini pas nous retrouver . L’obscurité, le diabolisme et la terreur permanente c’était installé. Nous étions définitivement prêt à vivre des trucs imaginables et imprévisibles.
À suivre
Une idée originale de Chronique 237
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